Vous pouvez revivre la conférence passionnante sur le sujet de Luc Julia, spécialiste de l’IA :
Ce que nous rappelle Luc Julia, c’est que l’intelligence artificielle sert avant tout à fabriquer des outils pour faire des tâches très spécifiques.
Dans le secteur de l’assurance, l’intelligence artificielle (IA) a trouvé ses usages principaux dans les domaines suivants :
Actuariat : L’IA peut permettre aux assureurs de faciliter l’analyse actuarielle sur des sources très vastes mais forcément cohérentes.
Détection de la fraude : Les assureurs peuvent utiliser l’IA pour détecter les schémas de fraude potentiels. Les algorithmes d’apprentissage automatique peuvent analyser les comportements des demandeurs de prestations et des fournisseurs de soins de santé pour repérer les anomalies et les indicateurs de fraude. Cependant, cette détection doit toujours être corroborée à ce jour par des analystes humains.
Service client amélioré : Les chatbots et les agents virtuels peuvent être utilisés mais très prudemment. En effet, leurs réponses peuvent engager l’assureur, le courtier ou le gestionnaire qui fournit le service. Il faut donc limiter très strictement le champ des possibilités de l’IA dans ses réponses.
Prévention des sinistres : Dans le futur, en analysant les données provenant de capteurs IoT (Internet des objets) installés dans les voitures, les maisons ou les équipements industriels, les assureurs pourront identifier et prévenir les risques de sinistres. Par exemple, en surveillant les données de capteurs dans les maisons, les assureurs peuvent détecter les fuites d’eau ou les incendies potentiels avant qu’ils ne causent des dommages importants.
Pour Smalltox, notre métier est l’organisation de flux de données complexes de façon sûre. Toute la difficulté est de concevoir des algorithmes qui sont :
– Sûrs à paramétrer : cela implique l’utilisation de modèles facilement reproductibles et dont on peut tester le comportement automatiquement avant utilisation ;
– Complets : qui prévoient toutes les situations avec des débordements vers un traitement humain quand c’est nécessaire ;
– Protégés par des filets de sécurité : s’assurer que tout problème à traiter soit remonté à la surface tant qu’il n’est pas résolu.
Les IA ne sont pas encore capables de faire cela. Par conséquent, on continue d’utiliser nos cerveaux. 🙂